Questions fréquentes du dirigeant d’entreprise
Des réponses simples à vos questions les plus fréquentes
Définition de l’économie de fonctionnalité
L’économie de fonctionnalité ou aussi l’économie de l’usage consiste à remplacer la notion de vente du bien par celle de la vente de l’usage du bien. Par exemple, l’entreprise française mondialement connue pour sa fabrication de pneumatique, Michelin facture les kilomètres parcourus par les camions équipés de ses pneus au lieu de facturer les pneus directement à l’achat.
Pourquoi passer à une économie de fonctionnalité ?
L’économie de fonctionnalité a de très nombreux avantages. Elle permet à la fois l’abaissement des prix et l’accroissement des marges, mais aussi renforcer votre compétitivité et votre rentabilité.
L’économie de fonctionnalité peut répondre efficacement à plusieurs problématiques d’une entreprise :
- Comment faire face à l’envolée des prix de l’énergie et des matières premières ?
- Comment restaurer ses marges avec un chiffre d’affaires en retrait ?
- Comment faire face à la baisse de revenus des ménages ?
- Comment concilier réussite économique, responsabilité écologique et responsabilité sociétale ?
En moyenne, appliquer ce modèle économique revient à réduire de 30 à 50% les dépenses en énergies et matières premières (réduction des coûts) qui permet une baisse de prix et une augmentation de la marge.
Attention, il faut que le produit dont on vend l’usage soit différent que celui qui est vendu. Il doit être adapté au modèle, à la nouvelle relation avec le client, et, notamment, il doit inclure le plus possible de services, intégrés au produit.
Notre modèle économique d’aujourd’hui est mieux basé sur la synergie entre réussite économique et responsabilité écologique, plutôt que de favoriser une surconsommation d’énergie et de matières premières que ne nous contrôlons pas, s’épuisent au fil du temps, polluent et coûtent chère.
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Définition de l’économie circulaire
«L’économie circulaire désigne un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. Il s’agit de rompre avec le modèle de l’économie linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter)».(Définition du Ministère de la Transition écologique et solidaire)
Cette nouvelle vision de l’économie nous propose de revoir nos modes de production et de consommation, afin de penser plus à notre planète (limiter les déchets et promouvoir l’optimisation des ressources naturelles). Le principe est simple, au lieu de jeter : on répare, recycle, réutilise.
À propos de l’économie circulaire
La France s’est fixée des objectifs ambitieux pour engager la transition vers une économie circulaire. Publiée le 23 avril 2018, la feuille de route économie circulaire propose ainsi de passer à l’action en présentant des mesures concrètes afin d’atteindre ces objectifs.
La transition vers cette économie nécessite de progresser dans plusieurs domaines :
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- Approvisionnement durable
Prendre en compte les impacts environnementaux et sociaux des ressources utilisées.
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- Éco-conception
Prendre en compte ces impacts sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit et les intégrer dès sa conception.
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- Consommation responsable
Prendre en compte ces impacts dans les choix d’achat, que l’acheteur soit public ou privé.
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- Écologie industrielle et territoriale
Optimiser l’utilisation des ressources (flux de matières, énergie, eau, infrastructures, biens et services) sur un territoire.
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- Économie de la fonctionnalité
Privilégier l’usage à la possession, vendre un service plutôt qu’un bien.
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- Allongement de la durée d’usage
Recours à la réparation, à la vente ou à l’achat d’occasion
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- Amélioration de la prévention, de la gestion et du recyclage des déchets
Réinjecter et réutiliser les matières issues des déchets dans le cycle économique.
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À propos de la RSE
La commission européenne a défini en 2011 la responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ».
La Responsabilité Sociétale (ou Sociale) des Entreprises est un « concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire». Définition du Ministère de la Transition écologique et solidaire
En résumé, la RSE est un concept visant les entreprises à contribuer à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement.
Pourquoi intégrer une démarche RSE ?
La RSE est une voie à suivre pour permettre à l’entreprise de se préparer aux défis auxquels elle est confrontée (climat par exemple). C’est aussi une belle occasion de montrer à vos clients, partenaires et salariés l’engagement de votre entreprise dans une démarche responsable et durable.
Intégrer une démarche RSE dans le fonctionnement de votre entreprise implique de mesurer et évaluer l’impact de vos activités en matière environnementale et sociétale (ex: consommation d’eau, d’énergie, taux d’accidents du travail…) afin de :
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- Identifier et maîtriser les risques
- Réduire votre empreinte, vous adapter aux nouvelles contraintes et dégager de nouvelles opportunités
ex: nouveaux produits plus respectueux de l’environnement.
À terme, l’approvisionnement des entreprises en matières premières peut devenir problématique au fur et à mesure que les ressources se raréfient voire s’épuisent (minerais, plantes, pétrole…) ou du fait des effets du changement climatique, avec la multiplication des sécheresses (ex: impacts agricole) et des inondations (ex: commerces, entreprises, etc… hors service). Il faut donc penser dès maintenant à un changement.
On emploie également le terme « entreprise à mission » pour définir une nouvelle forme d’entreprise commerciales (à but lucratif) qui se définit statutairement, en plus du but lucratif, une finalité d’ordre social ou environnemental. Le projet de loi PACTE 2018 propose d’ailleurs une mesure pour favoriser et encadrer ce nouveau statut.
Par ailleurs, les tendances actuelles poussent les entreprises à :
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- Plus de transparences sur les conditions de production
- Proposer des produits plus respectueux de l’environnement et des travailleurs
ex : produits bio et assurant un revenu juste aux producteurs.
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Définition d’une levée de fonds
La levée de fonds consiste dans l’apport d’argent au capital de l’entreprise, par des investisseurs. Ce type de financement permet de renforcer ses fonds propres sans passer par des organismes de crédit classique. Les dirigeants peuvent alors faire appel à des Business Angels, à des fonds d’investissement et/ou à des plates-formes sur Internet dédiées. Les financements se font sous forme de prêts personnels entre particuliers, ou sous forme de prises de participation au capital de l’entreprise.
Comment mettre en place une levée de fonds ?
- Les particuliers
- Love money vos proches (famille, amis…) peuvent prendre une participation au capital de votre entreprise et compléter cette participation, s’ils le souhaitent, par un apport en compte-courant d’associé bloqué ou non bloqué (sommes “prêtées” à la société).
- Les clubs d’investisseurs spécialisés dans des projets de création d’entreprises.
- Les sites Internet de Crowdfunding fleurissent sur le web, faisant de plus en plus appel à l’investissement des particuliers. Les entrepreneurs créateurs doivent exposer leurs projets et convaincre les internautes de leur accorder leur confiance. Ils doivent toutefois proposer un rendement élevé, afin de motiver les investisseurs particuliers à les choisir eux, plutôt que des placements bancaires.
- Les business angels : Ils apportent non seulement de l’argent pour renforcer les fonds propres de l’entreprise, mais aussi leur réseau, leur expérience et leurs compétences pour aider à percer sur le marché. Ils financent principalement :
- Des projets innovants (innovation technologique ou autre)
- Des projets à fort potentiel de croissance
- Les fonds de capital risque : Ces fonds interviennent principalement en cas de création d’une entreprise innovante à forte croissance ou dans le cadre du développement d’une entreprise existante. Leur objectif est d’entrer au capital de l’entreprise (non cotée) et donner un élan à sa croissance par un apport important en fonds propres. Ces fonds peuvent être :
- publics : se rapprocher de Bpifrance qui gère plusieurs fonds d’investissement en fonds propres dans des PME. Ou de votre région, certaines régions ayant créé des fonds d’investissement en partenariat avec les acteurs privés et institutionnels
- privés : France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance ; regroupe l’ensemble des structures de capital-investissement installées en France. Elle propose un annuaire de ses membres en téléchargement payant.
Attention toutefois, la contrepartie de cette augmentation de capital par les apports de nouveaux investisseurs est la dilution de la part du créateur. C’est le risque à prendre !
Vous vous posez des questions sur votre stratégie de financement?
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